RIP Mgr Richard Williamson (français)
For the French / Pour les français : Le deuxième des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre est mort. Voici un bref aperçu de l'impact de Mgr Williamson.
Son Excellence Monseigneur Richard Williamson, anciennement de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX), est décédé le mercredi 29 janvier 2025 à 23h23 GMT.
Cet article est une traduction de l’original, disponible ici.
Richard Nelson Williamson est né le 8 mars 1940 en Angleterre. Il était le deuxième de trois fils, né de parents anglais et américains (avec un certain héritage culturel français en prime).
Il obtint une bourse pour étudier au Winchester College, l'une des grandes écoles privées traditionnelles d'Angleterre, puis poursuivit ses études à l'Université de Cambridge, avant de devenir enseignant à St Paul’s School for Boys, à Londres.
Le Dr David Allen White—qui est lui-même actuellement très malade—fournit de nombreux détails sur sa jeunesse dans sa biographie The Voice of the Trumpet.
Williamson naquit dans l'anglicanisme, mais il en vint à être insatisfait et devint athée. Avec le temps, son intérêt pour l’histoire et les questions sociales le poussa à se demander si les problèmes de la modernité ne trouvaient pas leur origine, non pas dans la Révolution industrielle comme il l’avait d’abord cru, mais dans la Réforme protestante.
Après des lectures, des réflexions et une série d’événements et de rencontres, Williamson fut reçu dans l’Église catholique en 1971 par un certain Père John Flanagan, prêtre du diocèse d’Arundel et Brighton.
Flanagan encouragea rapidement le nouveau converti à envisager une vocation sacerdotale. En 1972, Williamson participa à un week-end de discernement organisé par le diocèse d’Arundel et Brighton. Le jury sembla le juger trop rétrograde dans sa foi et ne l’accepta pas pour la prochaine étape.1
Flanagan et un autre prêtre lui suggérèrent alors d’essayer une vocation à l’Oratoire de Brompton à Londres. Bien qu’il parvînt à y entrer en tant que postulant, cela ne se passa pas bien pour les mêmes raisons, et il fut à nouveau congédié.2
Lorsqu’il raconta à Flanagan ce qui s’était passé, le prêtre lui répondit :
« Eh bien, jeune homme, si vous ne pouvez pas tenir votre grande bouche fermée, il n’y a qu’un seul endroit pour vous, et c’est Écône. »3
Après avoir fait les Exercices spirituels de saint Ignace durant trente jours, Williamson entra au séminaire de la Fraternité Saint-Pie X à Écône, en Suisse, sous la direction de Mgr Marcel Lefebvre.
Il fut ordonné prêtre par l’archevêque en 1976.
La Fraternité Saint-Pie X
En tant que prêtre, il servit comme recteur du séminaire Saint-Thomas-d’Aquin à Ridgefield (Connecticut), puis à Winona (Minnesota).
En juin 1988, Mgr Lefebvre (accompagné de Mgr Antônio de Castro Mayer, évêque émérite de Campos, au Brésil) consacra évêque l’abbé Richard Williamson, ainsi que les abbés Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais et Alfonso de Galarreta.
Ces consécrations, accomplies sans mandat pontifical, avaient pour but de préserver le sacerdoce catholique traditionnel et les sacrements.
Jean-Paul II déclara que ces six hommes encouraient tous une excommunication automatique, une affirmation qu’ils rejetèrent.
« Les années d’excommunication »
En 1991, peu après la consécration épiscopale, Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer moururent.
Mgr de Castro Mayer avait renoncé à son siège épiscopal de Campos en 1981, mais il continua à mener une opposition aux réformes de Vatican II dans le diocèse. De nombreux prêtres de ce diocèse se rassemblèrent autour de lui et formèrent finalement l’Union sacerdotale Saint-Jean-Marie-Vianney (SSJV).
Après la mort de Mgr de Castro Mayer, la FSSPX fournit rapidement et sans scrupule un nouvel évêque aux prêtres de Campos en la personne de l’abbé Licínio Rangel. Licínio Rangel. Mgr Tissier de Mallerais fut le consécrateur principal de cette consécration épiscopale, avec Mgr Williamson et Mgr de Galarreta comme co-consécrateurs.
was the principal consecrator at this episcopal consecration, with Bishops Williamson and de Galarreta as the co-consecrators.
Les tensions s’intensifient
En 2009, après deux décennies, Benoît XVI prétendit lever les prétendues « excommunications » des quatre évêques, en vue d’une réconciliation entre la FSSPX et le Vatican.
À la même époque, Williamson donna une interview à la télévision suédoise, où il exprima des idées interdites dans certains pays. Cela provoqua une grande tension et controverse au sein de la FSSPX et avec le Vatican. Benoît XVI déclara que, s’il avait su que Williamson détenait certaines opinions sur une question historique donnée, il aurait traité son « excommunication » différemment.
Quelles que soient les opinions en question, il devrait sembler remarquable à toute personne saine d’esprit que l’Église conciliaire/synodale se juge compétente pour condamner quelqu’un pour ses vues sur des questions historiques, tout en tolérant et même en promouvant ceux qui diffusent des erreurs doctrinales et morales. Cela nous dit tout ce qu’il faut savoir sur la légitimité de l’Église conciliaire/synodale.
Son Excellence eut l’indignité d’être le sujet d’un chapitre dans l’entretien de Benoît XVI avec Peter Seewald, Lumière du monde (2009). Dans cet ouvrage, Ratzinger eut l’audace de déclarer à propos de Williamson :
« … il n’a, si l’on y pense, jamais été catholique au sens propre. Il était anglican et est passé directement à Lefebvre. Cela signifie qu’il n’a jamais vécu dans la grande Église, qu’il n’a jamais vécu avec le Pape. »4
Outre l’inanité de ces propos, ils sont factuellement erronés sur les propres prémisses de Ratzinger. Williamson fut reçu dans l’Église par un prêtre en règle avec la prétendue hiérarchie. Comme mentionné, il commença son premier discernement vocationnel avec le diocèse d’Arundel et Brighton et tenta une vocation à l’Oratoire avant d’entrer à Écône. Ainsi s’effondre l’argument.
Quoi qu’il en soit, pour Ratzinger—archi-moderniste, partisan de Vatican II et usurpateur du Siège apostolique—accuser quelqu’un d’être non-catholique est un cas extrême de manipulation. Toutefois, une telle accusation doit être vue comme un honneur pour Williamson, venant d’un homme capable d’écrire ceci :
« Contentons-nous de dire ici que le texte [Gaudium et Spes de Vatican II] sert de contre-syllabus [au Syllabus de Pie IX] et, en tant que tel, représente, de la part de l’Église, une tentative officielle de réconciliation avec l’ère nouvelle inaugurée en 1789. »5
Son Excellence fut lui-même un ardent critique de Ratzinger et de son agenda moderniste, soutenant l’étude de Mgr Tissier de Mallerais, l'Étrange Théologie de Benoît XVI, bien après que son auteur l’eût abandonnée aux oubliettes.
Pourtant, Williamson ne « rendit pas la pareille » en accusant Ratzinger d’être lui-même non-catholique. À la place, il proposa une explication de son modernisme, plus tard qualifiée ironiquement de « mentevacantisme », selon laquelle les prétendus papes conciliaires auraient des intelligences malades, incapables d’adhérer à l’hérésie, ce qui leur permettrait de conserver la papauté.
En passant, il faut noter que cet argument sape en réalité la légitimité des prétendants post-conciliaires à la papauté, comme l’explique Mgr Donald Sanborn. Il est difficile de voir comment quelqu’un qui est mentalement incapable de rejeter la foi peut être mentalement capable de l’accepter ou de la professer.
Les années de la Résistance et les consécrations
Au moment du « retrait » des « excommunications », les désaccords pratiques et doctrinaux au sein de la Fraternité Saint-Pie X devinrent de plus en plus impossibles à ignorer. Ces divergences avec la direction de l’époque portaient principalement sur la question de savoir si l’organisation devait conclure un accord canonique pratique avec Ratzinger et son Vatican, avant la résolution des questions doctrinales relatives à Vatican II.
À la suite de ces désaccords avec la direction, ainsi que pour d’autres raisons qu’il n’est pas possible d’aborder ici, Williamson fut expulsé de la FSSPX en 2012. Malgré cela, et bien qu’il ait continué à critiquer la Fraternité, il conserva de bonnes relations avec un nombre surprenant de ses anciens confrères.
Il y aurait bien trop à dire sur la période post-expulsion de son Excellence pour ce court texte. Il suffit de dire qu’il se comporta admirablement durant les années 2020–2022. Qui legit, intelligat.
Un aspect remarquable de cette période, en particulier ces dernières années, est l’influence croissante qu’il exerça sur une jeune génération d’hommes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église. Leur « adoption » de l’évêque fut sans doute encouragée par la disponibilité accrue d’enregistrements de haute qualité de ses sermons et conférences en ligne, ainsi que par sa volonté de s’exprimer avec audace et clarté sur les questions contemporaines.
Cette adoption se manifesta notamment par de nombreuses invitations à participer à des podcasts catholiques et non catholiques, entre autres. À chaque entretien et podcast, il était évident que son Excellence était là avec l’intention spécifique de rechercher les brebis perdues et de les gagner pour son Seigneur.
Bien que son Excellence aimât visiblement parler longuement lorsqu’il y était appelé, il savait aussi écouter, et ne traitait pas ses interlocuteurs avec condescendance. Ces jeunes hommes trouvèrent en lui un ecclésiastique qui comprenait et montrait qu’il comprenait les difficultés sociales, politiques, économiques et spirituelles auxquelles eux-mêmes et leurs familles étaient confrontés aujourd’hui. Il était particulièrement conscient des difficultés auxquelles les épouses doivent faire face dans le monde moderne, et des devoirs que ces difficultés imposent à leurs maris.
L’évêque transmettait à ces jeunes hommes à la fois idéalisme et réalisme, ainsi qu’un intérêt et un respect sincères à leur égard et à l’égard des fidèles en général. En retour, il les aidait à mieux comprendre leur propre situation à la lumière de la volonté de Dieu et de la foi catholique.
Si certains furent initialement attirés vers Mgr Williamson en raison de ses idées politiques et historiques, ils découvrirent aussi en lui un ardent défenseur des droits de Dieu, du Rosaire—en particulier du Rosaire quotidien de quinze dizaines—, des Exercices spirituels de saint Ignace, de la dévotion des premiers samedis, et bien d’autres pratiques spirituelles.
Nous verrons le bien qui en résultera en son temps, et au dernier jour.
La consécration d’évêques
Durant ces années, Mgr Williamson consacra plusieurs évêques :
Jean-Michel Faure (2015)
Gerardo Zendejas (2017).
Depuis lors, il est également apparu que Williamson consacra en privé :
Giacomo Ballini (2021)
Michał Stobnicki (2022)
Paul Morgan, ancien supérieur du district de la FSSPX en Grande-Bretagne (2022).
Il est aussi murmuré que Mgr Williamson a conditionnellement consacré Mgr Carlo Maria Viganò à l’épiscopat ; cependant, cela n’a pas été confirmé. Environ vingt minutes après l’annonce du décès de Williamson, Viganò publia sur Twitter la photographie suivante, sans aucun commentaire :
Laissant de côté le cas de Viganò, les autres consécrations de Mgr Williamson ne furent pas bien reçues par tous. Certains dénoncèrent les premières consécrations, affirmant qu’elles n’étaient en rien comparables à celles de Mgr Lefebvre en 1988. Mais, abstraction faite de cette comparaison, il est frappant que l’on ne compare pas plutôt ces consécrations à celle de Mgr Licínio Rangel en 1991—comparaison qui eût été bien plus instructive.
La confidentialité, voire le secret, des dernières consécrations, annoncées après les faits, peut se comprendre compte tenu du climat politique du début des années 2020. Cependant, il semble inévitable qu’à la suite de son décès, des imposteurs surgissent et prétendent faussement avoir été consacrés par lui.
Pour des raisons similaires, certains de ceux qui ont véritablement été secrètement consacrés, consacrés conditionnellement, ou ordonnés par lui, risquent de voir leur témoignage accueilli avec scepticisme.
Néanmoins, puisque l’évêque ne vivait ni ne travaillait seul, il devrait être aisé d’apporter des preuves ou des témoignages attestant des faits, si besoin est.
Les questions de validité sacramentelle
Les consécrations de Mgr Williamson nous amènent à un autre aspect important de son héritage.
Williamson comprenait l’importance d’assurer la validité sacramentelle et la certitude morale en cette matière. Il se montra généreux dans l’administration conditionnelle des sacrements au bénéfice des fidèles en proie au doute.
Il fit l’éloge de l’article de mon coéditeur sur les baptêmes dans le milieu du Novus Ordo et approuva son approche générale.
Tant avant qu’après son expulsion, il confirma sous condition de nombreux catholiques qui avaient été confirmés dans le rite Novus Ordo ou par des évêques Novus Ordo.
S’il semblait admettre qu’il existait des prêtres validement ordonnés dans le Novus Ordo, Williamson ordonna sous condition des prêtres dont les ordres putatifs provenaient des rites Novus Ordo.
Sur cette question des ordres, il fit l’éloge de l’étude de l’Abbé Alvaro Calderón, FSSPX, sur le caractère douteux du nouveau rite épiscopal de consécration—dont le dernier paragraphe se lit comme suit :
Mais les défauts positifs et objectifs dont souffre ce rite, qui empêchent d’en avoir la certitude de validité, nous semblent—jusqu’à ce qu’un jugement romain ait lieu, ce qui supposerait de nombreux changements—justifier et rendre nécessaire la réordination conditionnelle des prêtres consacrés par de nouveaux évêques, et, si besoin est, la reconsécration conditionnelle de ces évêques. De telles incertitudes ne peuvent être tolérées à la racine même des sacrements.6
Comme pour son soutien à l’étude de Mgr Tissier de Mallerais sur la théologie moderniste de Ratzinger, Williamson continua d’approuver le travail de Calderón, même après que ce dernier l’eût relégué aux oubliettes. Il loua également l’ouvrage de Calderón sur Vatican II, Prometheus—La Religion de l’Homme.
Dans son approche de la validité sacramentelle, Mgr Williamson resta fidèle à la pratique pastorale et aux opinions mûries de Mgr Marcel Lefebvre.
En 1988, Mgr Lefebvre écrivit la lettre suivante à un « Mr Wilson » (en anglais), répondant manifestement à une question sur les ordinations conditionnelles des prêtres ordonnés dans les nouveaux rites :
« Je suis d’accord avec votre souhait de réordonner conditionnellement ces prêtres, et j’ai fait cette réordination plusieurs fois. Tous les sacrements des évêques ou prêtres modernistes sont douteux maintenant.
Les changements se multiplient et leurs intentions ne sont plus catholiques.
Nous sommes dans le temps de la grande apostasie.
Nous avons besoin de plus en plus d’évêques et de prêtres très catholiques. C’est nécessaire partout dans le monde. »7 (Typos in original.)
Bien qu’il nous ait quittés, l’héritage de Mgr Williamson demeure dans les caractères sacramentels imprimés sur les âmes qu’il a baptisées, confirmées et ordonnées, ainsi que dans la paix de conscience qu’il procura par sa répétition conditionnelle de ces sacrements.
Mort
Le vendredi 24 janvier 2024, Mgr Williamson fut victime d’une hémorragie cérébrale et fut hospitalisé.
Il reçut l’extrême-onction, et sa chaîne Telegram Truth Unchained publia des mises à jour régulières ainsi que des demandes de prières.
Durant cette période, des individus inconnus répandirent des rumeurs selon lesquelles il était déjà mort, ce qui sembla convaincre beaucoup de monde.
Malgré cela, de nombreux membres du clergé et fidèles bienveillants se rassemblèrent dans la prière à son chevet, à l’hôpital QEQM de Margate, en Angleterre.
Fait inhabituel pour un hôpital britannique, une statue de Notre-Dame se trouvait près de la chambre de l’évêque.
Cependant, après plusieurs jours d’inconscience, il s’éteignit à 23h23, le mercredi 29 janvier 2024—fête de saint François de Sales. Après une dernière agonie qui « ne dura que quelques minutes », il partit pour son jugement et sa récompense.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Cet événement considérable soulève des questions, tant pour la FSSPX que pour la Résistance.
Mgr Williamson suit de près Mgr Tissier de Mallerais, décédé quelques mois plus tôt, le 8 octobre 2024.
Ne restent plus que Mgr Fellay et Mgr de Galarreta parmi les évêques consacrés en 1988. Le décès de Mgr Tissier de Mallerais et de Mgr Williamson leur rappellera-t-il leur mortalité et poussera-t-il la FSSPX à consacrer de nouveaux évêques ? Certains semblent penser qu’un tel acte serait une nouveauté pour la Fraternité, comme si elle ne l’avait pas déjà accompli avec Mgr Rangel.
Reste à voir si la FSSPX suivra Mgr Williamson en consacrant d’autres évêques, répétant ainsi ses propres actes de 1988 et 1991, ou si elle empruntera une autre voie.
Quant à la Résistance, nous verrons bien. Après son expulsion, Mgr Williamson refusa toute structure organisée, déclarant :
« Dieu [...] veut un réseau lâche de foyers de Résistance indépendants, rassemblés autour de la Messe, se contactant librement les uns les autres, mais sans aucune structure d’obéissance factice comme celle qui a causé le naufrage de l’Église officielle dans les années 1960, et qui entraîne maintenant la Fraternité Saint-Pie X dans son sillage. »
Quoi que l’on puisse dire de cette vision, elle montre que Mgr Williamson comprenait avec justesse le statut actuel du clergé traditionaliste, et qu’il refusait d’agir envers les autres clercs ou les laïcs comme si la situation était différente.
En conséquence, ce « réseau lâche » n’a pas dépendu de Williamson en tant que chef charismatique, comme d’autres groupes ont pu le faire avec leurs propres dirigeants. Bien que sa disparition soit une grande perte pour la Résistance, ses effets pourraient bien être différents de ce qu’ils auraient été autrement.
Toutefois, cette vision n’a pas fait l’unanimité au sein de la Résistance ; certains auraient préféré davantage d’organisation et de structure. Reste à voir quelle direction (ou quelles directions) prendra ce « réseau lâche » après la disparition de Williamson.
Personnage toujours controversé, beaucoup auront eu des désaccords sérieux avec au moins un aspect, voire plusieurs, de la théologie du défunt évêque. Moi-même, je n’ai pas fait exception.
Néanmoins, les catholiques peuvent être reconnaissants envers Mgr Williamson pour de nombreuses choses. Moi-même, je le suis.
Il nous manquera.
May His Lordship rest in peace.
Further reading:
Obituary for Bishop Williamson—Stephen Kokx
The Voice of the Trumpet—David Allen White (Biography of Bishop Williamson)
Sermons and Conferences of Bishop Williamson (YouTube)
TruthUnchained (Telegram)
Against Mentevacantism—Bishop Donald Sanborn
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David Allen White describes the interview:
The probing then turned to questions of “peace and justice. ” When asked to offer his comments on the subject, the young man responded with the fearful prospect of souls being assigned to hell by God’s justice and the need for so many modern men to do penance, prayer intentions laid out by the Blessed Mother through many of her recent apparitions.
End of interview.
David Allen White, p 113
White writes:
During this postulancy, a sweet old priest taught scripture to the young men, but taught exclusively out of a “new” Bible Commentary. The imprudent troublemaker piped up at one session and asked an outrageous question: “Father, why don’t we read St. Augustine?” The old priest froze, looked over the top of his glasses and fixed his icy stare on the obstreperous troglodyte, seeking to leave him “pinned and wriggling on the wall.”
Ibid., 114
Ibid.
Light of the World, pp 121-2
Joseph Ratzinger, Principles of Catholic Theology, pp 381-2, 391. Ignatius Press, San Francisco CA, 1989.